Chaque année, l’ésam Caen/Cherbourg présente au public les travaux de ses diplômé·es de grade Master (DNSEP, option Art et option Design Éditions) lors d’une exposition dont le commissariat est confié à une ou des personnalité(s) extérieure(s).
Rien ne va plus ! – Diplômé·es 2024 de l’ésam Caen/Cherbourg
Exposition du 26 septembre au 26 octobre 2024
En partenariat avec L’Artothèque, Espaces d’art contemporain de Caen
Avec le soutien du Ministère de la Culture (AMI CulturePro)
Entrée libre
Deux lieux d’exposition :
- Grande galerie de l’ésam site de Caen, du lundi au vendredi de 12h à 18h (jusqu’à 17h le vendredi).
Auditorium : projection des films de Charlotte Legay, Tristan Masduraud et Rémi Osouf les vendredis 04/10, 11/10 et 18/10 de 12h45 à 14h et le jeudi 24 octobre de 18h15 à 19h30. - L’Artothèque, Espaces d’art contemporain de Caen, du mardi au samedi de 14h à 18h.
Vernissages le jeudi 26 septembre à 18h à L’Artothèque de Caen puis à 19h30 à l’ésam.
Album vernissages
Album exposition
Album par Studio Photo ésam
Pour cette promotion 2024, l’exposition Rien ne va plus ! curatée par Baptiste Pinteaux*, rassemble les travaux de 35 jeunes artistes et designers diplômé·es en juin 2024 : Léa Babé, Cléophée Barazer, Marion Bernard, Niki Boucheron, Jeanne Bouillard, Vivien Brenière, Maïa Charbonnier, Paul Comoretto, Salomé Coste-Blochet, Mathis De Guibert, Marion Edouard, Anna-Wenn Gilet-Janes, Mattéo Goncalves, Laurine Faure, Shuyin Hou, Nikita Hyzy, Romane Landemaine, Charlotte Legay, Clémence Lepesqueux, Adèle & Emma Leseigneur Leullier, Sam Magliocco, Guilhem Marsol, Tristan Masduraud, Élisabeth Maya, Thomas Munerel, Rémi Osouf, Anissa Pasques-Faraday, Maëlle Pinède, Énora Plumas, Jade Raphaneau, Mathieu Roy, Tamsir Soumaré, Coraline Tassy, Annabelle Ternon.
« J’avais cru comprendre que contrairement à d’autres écoles, d’autres promotions, la politique n’était pas centrale dans les travaux des étudiant·es de l’ésam que je m’apprêtais à rencontrer en février dernier. C’est vrai pour la plupart d’entre elleux, si l’on considère qu’elle se mesure à un lien à l’actualité, un sentiment d’indignation affiché. Il y est davantage question de mondes imaginaires, de travaux commandés par la logique du rêve, d’un lien à une nature fantasmée – bref, pour le dire vite, de sorties de secours. Lors de notre dernière rencontre à l’école, les étudiant·es à qui je proposais de choisir un titre pour l’exposition, se mirent d’ailleurs immédiatement d’accord sur des jeux de mots qui évoquaient tous le même sentiment amusé pour décrire leur futur incertain, la crainte du désœuvrement, de la précarité, et celle des réponses difficiles encore à imaginer quand il s’agit de faire coïncider l’idée qu’ielles se font d’une vie artiste avec des réalités pragmatiques plus dures, plus concrètes, auxquelles on n’échappe pas. Rien ne va plus. Ce n’est donc pas un constat pessimiste, mais au contraire une manière d’insister sur l’excitation qui accompagne le changement, la découverte de l’indépendance et de moyens de répondre chacun·e à sa manière à ses ambitions. C’est aussi une manière pour moi, plus personnelle, de leur que tout ira bien. Ce pari n’est que le premier d’une longue série. Rien ne va plus. Faîtes vos jeux ! »
Baptiste Pinteaux – juillet 2024
* Baptiste Pinteaux est un éditeur et commissaire d’exposition français. Il codirige la revue d’art Octopus notes et la maison d’édition Daisy. Après avoir consacré plusieurs expositions à l’œuvre de l’artiste américaine Pati Hill (1921-2014), ses recherches portent actuellement sur l’œuvre du collectif PaJaMa, constitué de Paul Cadmus (1904-1999), Jared French (1905-1988) et Margaret Hoening French (1906-1998).
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