Benjamin André

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Architecture, Ville, Territoire | Réflexions confinées, pensées inconditionnées. | (Habiter la limite ville/campagne)

Architecture, Ville, Territoire | Réflexions confinées, pensées inconditionnées. | (Habiter la limite ville/campagne)

Ces deux vidéos, compilées en une seule et unique, sont le fruit d’un travail de réflexion autour de la notion « d’habiter ». La première vidéo fut tournée durant le confinement, entre mars et avril 2020. C’était l’occasion pour moi d’interroger mon espace de vie, comment j’y habitais, comment je pouvais le transformer, l’appréhender différemment tout en me nourrissant des différentes ressources documentaires que j’avais à ma disposition sur le sujet de mon Projet de Fin d’Études. La voix off, extrait du roman de Sophie Divry, La condition pavillonnaire, mettait en récit cette expérience de mon environnement de « confiné » tout en introduisant le sujet de ce projet. La deuxième vidéo est un ensemble de prises courtes, faites entre Paris, Rouen et l’agglomération de cette dernière. Elles illustrent la deuxième phase du projet qui consistait en la construction de scenarii destinés à explorer les possibilités du sujet choisi. Ces scenarii permettaient ainsi d’affirmer une ou plusieurs directions au projet.

Chloé Bertic & Marie Telliez

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Le champs d’expérimentation, construire avec les habitants

L’ancienne gare maritime, nouveau pôle de recherche et d’expérimentation

Vue d’oiseau, la presqu’île de l’Eperon

La ville de Boulogne-sur-Mer fait partie de ces villes moyennes marquées par le phénomène de « ville en décroissance ». Ces villes qui n’attirent plus, en déclin démographique et économique, où les principes de construction de la ville basés sur l’investissement public ne fonctionnent plus. Face aux enjeux actuels et à venir, nous avons tenté de réfléchir à travers notre Projet de Fin d’Études à de nouveaux moyens de construire la ville. Façonnée par son port, la ville témoigne d’un riche patrimoine portuaire. Aujourd’hui en crise, d’importants secteurs d’activité laissent place à des friches. Celles-ci sont de véritables enjeux pour la ville de demain et pourraient permettre à Boulogne-sur-Mer de se tourner vers un avenir résilient aux crises environnementales.
Nous avons choisi de porter notre démarche sur la presqu’île de l’Eperon (ancien lieu dédié au trafic transmanche) qui est une interface entre le centre-ville et le port. L’objectif n’est pas d’y construire ce qui s’y fait déjà mais de s’appuyer sur les ressources locales, tant matérielles qu’humaines pour créer un lieu d’expérimentation au service de ses habitants. L’ancienne gare maritime est le lieu idéal pour accueillir un campus de la mer. Elle serait un futur pôle de savoir et de recherche vers des expérimentations sur les ressources et énergies marines. Ce lieu emblématique travaillera par la suite en collaboration avec les habitants pour qu’ils puissent construire leur propre lieu d’expérimentation sur le reste de la presqu’île.

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Estelle Bodin

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Trans-Form, Intervenir sur l’existant | La réhabilitation du monastère Saint-Nicolas | (Comment transformer le monastère St-Nicolas ; lieu clos et mis à distance du centre de la ville ?)

Trans-Form, Intervenir sur l’existant | La réhabilitation du monastère Saint-Nicolas | (Comment transformer le monastère St-Nicolas ; lieu clos et mis à distance du centre de la ville ?)

Le monastère Saint-Nicolas est une entité architecturale qui n’a cessé d’évoluer au fil des siècles. En effet, ce patrimoine historique composé et hiérarchisé par divers espaces a été construit autour de sept siècles. Cet ensemble d’édifices religieux est aujourd’hui désacralisé. Le monastère ainsi que sa chapelle, son parc et sa ferme ont longtemps été des repères sur le territoire Vitréen ; aussi bien pour le développement historique du faubourg dans lequel ils s’inscrivent que pour le développement économique de la ville. Ce complexe présente des avantages tant au niveau de sa situation dans la ville que dans son intérêt patrimonial, bâti, urbain et paysager. Le site du monastère Saint-Nicolas questionne à trois échelles différentes : le territoire Vitréen, le faubourg du Rachapt et l’architecture des édifices. Auparavant réhabilité, le devenir du monastère est aujourd’hui incertain puisque les propriétaires quittent les lieux. Intervenir sur le monastère est délicat puisque celui-ci est la résultante d’un patrimoine construit à différentes temporalités ; de plus, celui-ci est petit à petit devenu clos et mis à distance du centre de la ville.
Par conséquent, malgré toutes ces caractéristiques particulières, quelles transformations peuvent être effectuées sur le monastère ? De plus, est-il toujours nécessaire d’ouvrir les lieux clos à la ville ? Dans ce projet de réhabilitation, j’ai volontairement opté pour conserver ce lieu-clos, en revanche cela n’empêche pas une ouverture partielle sur celle-ci. Ces diverses analyses m’ont menée à transformer le monastère en un complexe d’ateliers pédagogiques pour enfants et petite enfance. Les ateliers proposés seraient en adéquation avec les usages et savoirs-faire antérieurs. En termes d’écriture architecturale, un principe et un concept architectural ont été définis. L’idée, est d’homogénéiser les nouvelles interventions par des matériaux similaires, poursuivre les lignes déjà dessinées par l’existant et inclure les nouveaux volumes dans le construit.

Baptiste Bouchez & Julien Carton

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Atmosphère du lieu, 2020

Vue des quais de la ville

Habitat collectif, test de faisabilité

Ce qui caractérise le plus le site, c’est cette distance qui sépare les constructions et leur permet d’exister les unes par rapport aux autres. C’est l’essence même du lieu. Le corps, en s’y égarant, mesure par un rapport d’échelle cette lenteur paisible de l’espace qui rend le temps palpable. Il déambule librement entre les bâtiments, sans limites, sans seuils, sans ombres.
Sous ses pas, mille pavés avant la prochaine brique.
Les bâtiments contiennent entre eux le vide laissé par le port. Une végétation discrète, maigre et spontanée recouvre ponctuellement le gravier usé et d’anciens rails sont noyés dans le béton ou l’asphalte du sol. De là, l’eau n’est plus visible. Le sol semble fuir jusqu’aux héberges lointaines et continues de la ville et des usines. Le projet ne doit pas comprendre ces espaces libres comme du rien à combler mais comme ce qui qualifie le tout.
Dans le silence de ce lieu dépeuplé, le vent salé qui se mêle aux cris des mouettes suggère en permanence un paysage plus grand.
Après les bâtiments, il y a le quai, et, avec lui la redécouverte de la limite première du site. C’est une limite brutale. Un arrêt soudain du sol, trois mètres au-dessus de l’eau calme des bassins, là où la mousse colore les pieds des bittes d’amarrage désormais orphelines. En face, la ville qui s’approche, qui est ici. C’est le projet d’une rencontre, celle de la ville avec elle-même, qui doit se faire sans altérer la temporalité si douce de ce lieu singulier.

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Maryse Bouyeure

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Schéma d’intentions : Prolonger la ville jusqu’à la mer en 3 étapes : - Prolonger la trame urbaine existante pour définir un nouveau quartier - Créer une continuité verte en poursuivant la promenade maritime existante - Equiper la zone portuaire en aménageant de nouveaux espaces publics.

Séquences urbaines : Une promenade urbaine et maritime intégrant plusieurs programmes et usage.

Une clôture épaisse et flexible : Une temporalité des usages se met en place sur la zone portuaire entre haute et basse saison pour garantir l’accueil sécurisé des croisiéristes tout redonnant au centre historique de Pointe-à-Pitre une connexion au littoral.

Une interface ville/port : Le terminal de croisières devient une interface entre croisiéristes et habitants par sa toiture aménagée et son parvis paysager ouvert sur le centre historique.

La ville de Pointe-à-Pitre souffre d’une fragmentation urbaine et sociale et d’une déconnexion avec son littoral. Les différentes entités qui la composent ne dialoguent pas entre elles. En partant d’un état des lieux à plusieurs échelles de la ville, l’objectif au travers de ce projet est de donner un second souffle à la ville et ses habitants en recréant du lien.
Le terminal de croisière forme une frontière entre la ville et la mer. Matérialisée par une clôture sur laquelle vient s’accrocher un commerce informel précaire, elle marque physiquement la rupture entre une ville en crise et un port riche du tourisme de croisières. Le centre-ville de Pointe-à-Pitre doit redevenir un lieu attractif aussi bien pour ses habitants que pour les touristes et croisiéristes et la ville doit retrouver son caractère de ville du littoral. Implanté à la lisière du centre historique et le long de l’eau, le projet propose une transformation de la zone portuaire en une interface entre la ville et le port. Il dessine une vaste promenade intégrant plusieurs programmes. Un regard particulier est porté sur l’habitat créole avec le principe du « lakou », le terminal de croisières devient un espace hybride et sa clôture prend de l’épaisseur devenant une passerelle intégrant une clôture flexible, des commerces et de nouveaux points de vue sur le paysage maritime et urbain. Une rencontre entre la vie portuaire, la vie touristique et le centre historique de Pointe-à-Pitre est ainsi proposée.

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Noémie Cerra & Camille Gatineau

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Vue d'exposition

Architecture, Ville, Territoire | De l’ancien parc d’attractions Mirapolis au parc agri-culturel | (Un écrin paysager comme porte d’entrée de Cergy-Pontoise et sa campagne)

Architecture, Ville, Territoire | De l’ancien parc d’attractions Mirapolis au parc agri-culturel | (Un écrin paysager comme porte d’entrée de Cergy-Pontoise et sa campagne)

L’ancien parc d’attraction Mirapolis se situe à Courdimanche, commune de l’ancienne ville nouvelle Cergy-Pontoise, en Ile-de-France. Le parc de 47 hectares ouvre ses portes de 1987 à 1991. Il est le premier grand parc d’attractions français ayant pour thème les contes et légendes de France. Depuis 29 ans, Mirapolis s’efface de l’imaginaire des habitants, devenu un écrin paysager. Il est question de redonner ce vaste espace aux populations comme au temps du parc d’attractions, en lui offrant un nouvel usage, tenant compte de son contexte historique, sa trace sur le territoire et l’occupation actuelle des gens du voyage sur le site. Comment Mirapolis, aujourd’hui défini comme un écrin paysager en entrée de ville, peut-il s’ouvrir à la ville et à la campagne au bénéfice des usagers ?
Le site s’intègre à l’échelle du territoire. Il constitue une porte d’entrée sur la ville et la campagne et s’inscrit dans la trame verte et bleue et la ceinture marron de la ville. Il viendrait accentuer la volonté première des aménageurs qui était de créer la ville à la campagne.Dans la continuité des différents quartiers de la ville, Cergy-Pontoise prend fin par un parc agri-culturel témoignant d’une nouvelle forme d’implantation sur le territoire. L’architecture tisse des relations à son contexte où la densité se dessine par le paysage. Il devient un lieu d’expérimentations, ayant comme pilier majeur l’agriculture, avec des dimensions culturelles et sociales et une visée économique. Le parc tend vers une dynamique agricole productive, tout en accueillant des usages urbains.

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Nicolas Chauve & Marin Soulier

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Architecture - Théories et Méthodologies de Projet | Le vallon de Canteleu : centre de réhabilitation pour jeunes délinquants

Architecture - Théories et Méthodologies de Projet | Le vallon de Canteleu : centre de réhabilitation pour jeunes délinquants

Architecture - Théories et Méthodologies de Projet | Le vallon de Canteleu : centre de réhabilitation pour jeunes délinquants

Notre projet s’inscrit dans une volonté de renouveler le genre architectural dans le domaine de l’incarcération des jeunes et ce qui les a conduits à la délinquance. Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, le traitement de la délinquance et plus précisément la notion d’enfermement chez les mineurs diverge selon les pays et les sociétés. Nous nous sommes aussi penchés sur la naissance des punitions, châtiments et privations de liberté pour arriver à comprendre l’avènement des différents modèles dans le temps. Il a fallu ainsi se demander, devant tant de complexité, si l’architecture avait un rôle à jouer et jusqu’à quelles limites.
Le projet prend place dans le vallon, situé sur la commune de Canteleu, sur le coteau entre cette dernière et la ville de Rouen. C’est un lieu particulier puisqu’il est cristallisé depuis près de 200 ans. Véritable belvédère sur la ville, il est aussi entouré d’une ceinture boisée. Nous avons donc réalisé un centre de réhabilitation d’une centaine de places pour des jeunes délinquants. Au sein de celui-ci nous avons mis l’accent sur un « cadre de vie » qui revêt des notions importantes et qui d’après nos lectures lutte activement contre la récidive. Il met l’accent sur :
- une liberté et une volonté d’autonomie des jeunes basées sur la confiance ;
- un ensemble de formations scolaires et techniques ;
- une absence du langage carcéral architectural ;
- des échanges par des programmes avec le monde extérieur ;
- une préservation des liens familiaux.
Le projet se propose comme une pièce architecturale offerte à la vue et aux yeux de tous. Il comprend des volumes s’enroulant autour de deux cours extérieures et d’un volume en suspension avec une structure particulière qui accueille les chambres. Il est en dialogue permanent avec la topographie et son contexte.

Elsina Chauvelier

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Architecture, Ville, Territoire | Corps de ville | (Mutation contemporaine d’une zone d’activité commerciale à Laval, naissance d’un morceau de ville)

Architecture, Ville, Territoire | Corps de ville | (Mutation contemporaine d’une zone d’activité commerciale à Laval, naissance d’un morceau de ville)

Architecture, Ville, Territoire | Corps de ville | (Mutation contemporaine d’une zone d’activité commerciale à Laval, naissance d’un morceau de ville)

Ma première approche fut par le mouvement, le déplacement sur le terrain. Ainsi, je me suis intéressée aux routes, chemins et allées. Je les ai parcourus en voiture ou à pied. Je les ai filmés. Je les ai dessinés, quantifiés, qualifiés. Cette vidéo m’a permis d’exprimer d’une nouvelle manière le site. Via ce support, j’ai d’abord cherché à retranscrire les ambiances, les regards, les rythmes pour ainsi formuler une critique du site. Mon travail fut impacté par l’actualité, notamment le confinement. Je devais rester chez moi. Je n’avais aucun motif de déplacement. Mon espace de travail était exclusivement devenu ma chambre. L’habitude que j’avais de toujours fixer au mur les idées qui me viennent en tête fut alors exacerbée. Toutes mes réflexions sur le projet pendaient sur des fils à linge fixés au mur. Le mur de ma chambre avait pris de l’épaisseur et plus j’y affichais d’éléments plus sa profondeur se creusait. C’est dans ce contexte que fut construite la seconde partie de la vidéo.

Marine Couchaux

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Espace centrale - Projeté

Espace d'exposition ouvert sur la faille - Projeté R+1

Plan de masse - Projeté

La ville doit rester en constante adaptation et reconversion. Il est fondamental de penser la ville avec l’existant, tant pour des raisons de sauvegarde historique, que pour des raisons de longévité de la ville. La reconversion de ce patrimoine industriel ne doit pas être vue uniquement d’un point de vue économique mais aussi en prenant en compte l’impact sur le tissu urbain.
Au IVe siècle une enceinte contenait le berceau religieux d’Orléans. Notre site, appelé l’îlot Eiffel, est traversé par cette enceinte romaine séparant un tissu dense du IVe et XIIIe siècle avec un du XVe siècle. Ce vestige romain, déjà intégré dans les établissements Dessaux-Fils, est encore présent aujourd’hui dans toute la longueur de la parcelle. Afin que l’îlot Eiffel réintègre l’espace urbain densément habité une programmation culturelle est choisie ; aujourd’hui Orléans offre une grande diversité d’espaces culturels, afin de finaliser le large spectre d’équipements, il ne manque qu’un centre de création, alliant espaces d’exposition publics et artisanat. Cet îlot doit être en relation avec la ville, l’absence de construction sur une partie de la rue principale laisse entrevoir un cœur d’îlot ouvert. Pour conserver ce vide, l’architecture du sol est pensée afin d’induire un parcours dans toute la longueur de l’îlot. Je propose que ces espaces deviennent une centralité permettant de traverser du nord au sud l’îlot. Cet îlot aux constructions hétéroclites devient alors une promenade architecturale.

Barbara Cuppens

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Coupe longitudinale, dans le patio, 1 :50

Vue d'exposition

Vue d'exposition (détail maquette)

Le projet propose une nouvelle forme de logement dans le centre ancien dense du Havre.
La rue Maréchal Joffre est une des artères principales de la ville mais depuis quelques années les commerces de rez-de-chaussée ferment, les bâtiments sont peu entretenus, ce n’est plus un lieu de vie mais de passage, les bâtiments délabrés ou abandonnés représentent un gisement de matière. Le projet est pensé sur une parcelle longue et étroite (24 x 5 m) avec l’idée de mettre en place des dispositifs applicables à d’autres bâtiments de la même rue. En réutilisant les briques, les planchers bois et la toiture du petit immeuble existant, la nouvelle forme est dessinée pour capter un maximum de lumière dans chaque logement. La forme du bâti existant a été testée en coupe longitudinale dans un logiciel de simulation de lumière naturelle aux solstices et à l’équinoxe à plusieurs heures de la journée. En définissant plusieurs variables de forme : le patio, la forme de la toiture, la profondeur de la façade ; les tests de lumière sont appliqués aux différentes possibilités pour trouver une forme optimale qui respecte le gabarit des bâtiments de la rue. Le nouveau bâtiment rassemble trois logements autour d’un patio. Chaque logement bénéficie d’un espace extérieur et d’un jardin d’hiver qui permet de capter et de diffuser la chaleur naturelle. L’ambition est de rendre les logements de cette rue plus confortables thermiquement pour rendre le quartier plus attractif.

Marie Legros

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Plan masse du projet – quartier des docks, Le Havre.

Horizon portuaire : Vue depuis les logements étudiants sur l’horizon portuaire.

Promenade architecturale : Vue depuis l’espace d’exposition.

Le Havre propose de nouvelles stratégies universitaires et recentralise aujourd’hui son offre sur le campus du site Frissard. Son développement progressif et sa liaison avec le pôle Lebon soulèvent néanmoins de nombreuses problématiques notamment sur l’interdépendance de ces différents sites (R.U., B.U., maison de l’étudiant) et de leur accessibilité.
L’enjeu du campus Frissard est donc de s’autonomiser et d’offrir des qualités de vie et d’études suffisantes pour prédominer l’offre universitaire normande. Le programme de ce Projet de Fin d’Études s’organise donc autour d’un centre étudiant (galerie d’exposition, salle de conférence, salle de concert, bar et cafétéria) et d’une résidence avec logements et bibliothèque universitaire. Une réflexion porte également sur la reconversion de ces espaces en période estivale et de son ouverture au grand public avec l’ajout d’une base de loisirs éphémère. Ce projet s’installe également dans une dynamique du paysage maritime et de la valorisation de la promenade du grand littoral grâce à la reconversion progressive de ce paysage industrialo-portuaire.

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Pierre Marie

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Trans-Form, Intervenir sur l’existant | L’ENSA Normandie de demain

Trans-Form, Intervenir sur l’existant | L’ENSA Normandie de demain

Trans-Form, Intervenir sur l’existant | L’ENSA Normandie de demain

L’École nationale supérieure d’architecture de Normandie a ouvert ses portes en 1984 dans les murs de l’ancienne usine Lucien Formage après une réhabilitation réalisée par l’architecte Patrice Mottini. Conçue pour accueillir 350 étudiants, cette dernière atteint rapidement sa jauge maximale et la double pour atteindre aujourd’hui 720 étudiants.
Face à ce problème d’espaces, l’ENSA Normandie édite un appel d’offre de pré-programmation afin de commencer à penser à son avenir. Construction neuve ? Déménagement ? Réhabilitation ?
Le premier enjeu était de trouver l’axe qui permettrait de reconnecter les Ateliers du Parc, désaffectés en 2000, au bâtiment principal. Car c’est l’ensemble des bâtiments qui forment l’école et non l’usine réhabilitée. L’apprentissage de l’architecture au sein de l’ENSA a évolué au cours du temps. L’arrivée des enseignements sous la forme de l’expérimentation, avec un travail des matériaux réels et non du carton ou polystyrène, ou encore des travaux à l’échelle 1 ont radicalement changé l’utilisation de l’espace au sein de l’école. De plus le nombre croissant d’étudiants engendre des problèmes de stockage. Ce projet est pensé comme une réponse et non LA réponse à l’avenir de l’ENSA Normandie.

Aude Seigneur

Diplôme d'État d'Architecte (DEA)

Coupe perspective ombrée à l’équinoxe de printemps à 12h, 1 :50e (1.30m de large sur 80cm)

Etapes de l’expérimentation lumière (format du document A1 vertical)

Plan masse, 1 :500e (format du document : A2 vertical)

Le projet propose une manière de redynamiser le centre-ville du Bucarest, en Roumanie, en réhabilitant un ancien parking à étages des années 1930, classé Monument Historique, et abandonné depuis une vingtaine d’années. L’édifice, le Ciclop, se trouve au bord de l’axe principal qui traverse la capitale et du quartier culturel et touristique. Le bâtiment, constitué de deux parties dédiées au parking, d’un atrium central avec deux rampes et haut de sept étages, se situe dans un contexte très saturé, symptomatique du manque flagrant de lumière à l’intérieur du monument. Le projet propose une réponse afin de ramener de la lumière directe jusqu’aux niveaux les plus bas et des qualités spatiales nécessaires aux différentes parties du programme tout en mettant en valeur l’espace central.

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