Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Lettres à personne, 2020 | Matériaux variables, espace de performances, 300 x 250 cm | Courtesy de l’artiste
Lettres à personne (détail), 2020 | Matériaux variables, espace de performances, 300 x 250 cm | Courtesy de l’artiste
Lettres à personne (détail), 2020 | Matériaux variables, espace de performances, 300 x 250 cm | Courtesy de l’artiste
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Eléments composant d’une petite cabane, 2020 | Techniques mixtes (peintures acryliques, aérographe sur bois, soudure, bidon métallique rouillé), dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Eléments composant d’une petite cabane (détail), 2020 | Techniques mixtes (peintures acryliques, aérographe sur bois, soudure, bidon métallique rouillé), dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Eléments composant d’une petite cabane (détail), 2020 | Techniques mixtes (peintures acryliques, aérographe sur bois, soudure, bidon métallique rouillé), dimensions variables | Courtesy de l’artiste
« Sous les combles, dans mon appartement de 24 mètres carrés, j’écoute « La maison près de la fontaine » de Nino Ferrer.
Eva m’a envoyé une photo de son nouveau tatouage.
Je trouve la photo belle, alors je décide d’en faire une peinture.
Le week-end dernier, j’ai acheté une croûte d’une montagne des Vosges.
Il y a six mois j’ai fait un poêle avec un vieux bidon.
J’avais envie de faire une cabane autonome dans le fond d’une campagne.
Ce qui m’intéresse, ce sont les choses qui me procurent des émotions. Peut-être que ça ne plaît pas, peut-être que je ne m’inscris nulle part.
Mais ce n'est pas grave.
La logique ne m’intéresse pas car je réfléchis avec mes sentiments. »
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Vivaldi (l’été), 2020 | Animations, 2 min 08 | Courtesy de l’artiste
Accrochage de diplôme, 2020 | Courtesy de l’artiste
Accrochage de diplôme, 2020 | Courtesy de l’artiste
L’été de Vivaldi. Des traits blancs sur fond noir qui s’animent, qui dansent. Ils représentent les archets des violonistes. Tout le reste est effacé pour mettre en évidence leur chorégraphie, leur synchronisation. Ici la danse est à l’origine de la musique, les rôles sont inversés.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Design graphique & Interactivité
Chicago, 2020 | Impression numérique sur papier journal et impression sérigraphique sur papier couché, 35 x 50 cm | Courtesy de l’artiste
Chicago (détail), 2020 | Impression numérique sur papier journal et impression sérigraphique sur papier couché, 35 x 50 cm | Courtesy de l’artiste
Chicago, 2020 | Impression numérique sur papier journal et impression sérigraphique sur papier couché, 35 x 50 cm | Courtesy de l’artiste
Chicago (détail), 2020 | Impression numérique sur papier journal et impression sérigraphique sur papier couché, 35 x 50 cm | Courtesy de l’artiste
Chicago (détail), 2020 | Impression numérique sur papier journal et impression sérigraphique sur papier couché, 35 x 50 cm | Courtesy de l’artiste
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Design graphique & Interactivité
Accrochage de diplôme, 2020 | Courtesy de l’artiste
Refuge onirique, 2020 | Vidéo, 10 min 22 | Courtesy de l’artiste
Refuge onirique, 2020 | Vidéo, 10 min 22 | Courtesy de l’artiste
À cause du Covid-19, nous avons tous été obligés à rester chez nous. Cependant, être dans mon petit studio de 20 mètres carrés m’a fait mieux comprendre la relation que j’avais avec l’espace, la famille, la vie et la mort. Dans ce film, je parle de ma vie pendant la quarantaine. Comme je suis restée seule à la maison, j’étais presque complètement coupée de la culture française et je n’ai eu pratiquement aucun contact avec les Français. Dans ce film, nous verrons comment un Chinois vit en France dans un studio de 20m2, dans un environnement culturel totalement chinois.
En tant que documentaire enregistré pendant cette période unique, il permet aussi à chacun de comprendre la vie d’un Chinois ordinaire en France pendant la période du confinement à cause du COVID-19. Dans mon film, j’enregistre chaque son de la vie, chaque scène est très longue. Comme dans l’oeuvre d’Apichatpong Weerasethakul, le public peut ressentir la texture de la vie. Afin que la vidéo ne ressemble pas à une vidéosurveillance, j’utilise différents petits écrans pour guider, attirer et communiquer avec le spectateur.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Design graphique & Interactivité
Sans titre, 2020 | Plaid en tricot composé de commentaires négatifs trouvés sur internet, 170 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Sans titre, 2020 | Plaid en tricot composé de commentaires négatifs trouvés sur internet, 170 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Sans titre, 2020 | Plaid en tricot composé de commentaires négatifs trouvés sur internet, 170 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Sans titre (détail), 2020 | Plaid en tricot composé de commentaires négatifs trouvés sur internet, 170 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Ce plaid inspiré par les créations en patchwork est entièrement composé de commentaires malveillants trouvés sur divers réseaux sociaux. L’idée est d’utiliser cette malveillance pour la confronter à un objet plutôt jugé comme réconfortant, on peut s’enrouler dedans et donc être totalement submergé par tous ces mots. Le travail de la laine est long et fastidieux, contrairement aux commentaires qui aussitôt postés sont oubliés par leurs auteurs. De plus, les mailles rappellent les pixels qui composent les écrans ou ces commentaires sont visibles.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Papiers, 2019-2020 | Papiers et papiers-mâchés fabriqués à partir de papiers usagés, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Papiers (détail), 2019-2020 | Papiers et papiers-mâchés fabriqués à partir de papiers usagés, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Papiers (détail), 2019-2020 | Papiers et papiers-mâchés fabriqués à partir de papiers usagés, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Dans un désir de fabriquer des feuilles de papier comme on fabriquerait du pain, comme un geste essentiel et primaire, je me suis lancée dans cette grande aventure. La création de ces papiers et papiers-mâchés est un vaste terrain d’exploration, j’aime qu’ils me paraissent infinis et inconnus, comme les futurs jours de la vie.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Design graphique & Interactivité
Dysphorie, 2019 | Suspension d’éléments découpés en contreplaqué de peuplier, peinture blanche et marqueur noir, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Dysphorie (détail), 2019 | Suspension d’éléments découpés en contreplaqué de peuplier, peinture blanche et marqueur noir, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Dysphorie (détail), 2019 | Suspension d’éléments découpés en contreplaqué de peuplier, peinture blanche et marqueur noir, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Dysphorie, 2019 | Suspension d’éléments découpés en contreplaqué de peuplier, peinture blanche et marqueur noir, dimensions variables | Courtesy de l’artiste
Mon corps ne rentre pas dans les normes de notre société. Les regards qu’on me jette, qu’ils soient méprisants, moqueurs, dubitatifs ou même admiratifs, me rappellent que je suis différent.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Design graphique & Interactivité
Electroponie, 2020 | Installation, 100 x 70 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Electroponie (détail), 2020 | Installation, 100 x 70 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
Electroponie (détail), 2020 | Installation, 100 x 70 x 170 cm | Courtesy de l’artiste
J’ai ici voulu penser des formes végétales à partir d’objets électroniques, comme si de nouveaux organismes avaient pu advenir de nos déchets d’équipements électriques et électroniques. Par la même, j’ai conçu une forme de râtelier qui permettrait de les faire vivre : là où l’hydroponie alimente les végétaux en eau par le biais d’une structure hors sol, ce râtelier « électroponique » alimente ces futures formes de vie hybride en électricité. Cette installation fait suite au mémoire que j’ai réalisé durant le DNSEP, mon intention était de trouver une forme plastique qui puisse faire écho à ce dernier.
Écouter ici
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Mille lis de rivières et de montagens | Photographies couleurs, 51,50 x 1191,50 cm | Courtesy de l’artiste
Mille lis de rivières et de montagens | Photographies couleurs, 51,50 x 1191,50 cm | Courtesy de l’artiste
La Chine est en grande croissance, elle se développe à une vitesse impressionnante, de nombreux bâtiments anciens ont été démolis et de nouvelles maisons ont été construites. Quand je parcours les villes en Chine, je vois toujours des panneaux bleus, cela me fait penser à une ancienne peinture chinoise,
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
La révolution des oeillets, 2020 | Tirage photographique sur bois, 256 x 100 cm | Courtesy de l’artiste
La révolution des oeillets, 2020 | Tirage photographique sur bois, 256 x 100 cm | Courtesy de l’artiste
Ces photographies évoquent le 25 avril 1974, date à laquelle se déroule la Révolution des oeillets qui, au Portugal, marque la fin du régime dictatorial de Salazar et des guerres coloniales. À cette époque, les soldats et la classe ouvrière défilent dans les rues avec des œillets rouges dans leurs boutonnières et dans leurs fusils. Ici, les armes déposées au sol sont évocatrices d’une violence désormais posée à terre. Chaque fusil a été fabriqué dans des matériaux qui évoquent une réparation, comme pour tenter de réparer un pan de l’histoire. Les matériaux utilisés pour réparer le corps réparent ici l’objet, comme si je cherchais à soigner des plaies de notre histoire. L’arme d’un point de vue métaphorique renvoie à l’humain, à un membre, à un traumatisme psychologique et matériel. Les blessures qui régissent nos sociétés peuvent renvoyer aussi à un déni collectif, par exemple par rapport au colonialisme, dont je pense qu’il est encore nécessaire de parler aujourd’hui.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Accrochage de diplôme, 2020 | Courtesy de l’artiste
L’instant présent, 2020 | Essorage de textile, dessin d’après modèle et photographie, dessin et photographie encadrés sans verre avec une marie-louise, maillot : 15 x 7 cm, dessin : 41,8 x 29,7 cm | Courtesy de l’artiste
L’instant présent, 2020 | Essorage de textile, dessin d’après modèle et photographie, dessin et photographie encadrés sans verre avec une marie-louise, maillot : 15 x 7 cm, dessin : 41,8 x 29,7 cm | Courtesy de l’artiste
Accrochage de diplôme, 2020 | Courtesy de l’artiste
Mon travail repose sur l’effort physique et la tension. Ma production s’écoule intégralement de ma machine à humeurs, à savoir, ma mascotte. Celle-ci me permet de me libérer de mes chaînes à cent pour cent, me permettant de danser, jouer, crier, pour entrer dans un état de transe jusqu’à l’épuisement. Ensuite, quatre étapes se succèdent, allant de l’essorage de mon maillot imbibé de sueur, jusqu’au dessin du maillot et de l’aquarelle de mes selles. L’eau anime le corps, et cette vie qui s’échappe devient œuvre, immortalisée par le trophée conservé. De plus, l’écoulement de cette eau nous fait remonter aux origines de l’Homme, à la Préhistoire et l’écoulement de l’eau dans les grottes, voire même au monde. Le tout concentré dans la catharsis.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Futurs hybrides, 2017 | 3 impressions couleurs, papier mat, 140 x 100 cm chaque | Courtesy de l’artiste
Futurs hybrides, 2017 | 3 impressions couleurs, papier mat, 140 x 100 cm chaque | Courtesy de l’artiste
À quoi ressemblerait une nature ayant évolué au-delà des distinctions humaines entre Nature et Technologie ? Au-delà des clichés du monde verdoyant débarrassé des hommes ou d’une terre post-apocalyptique désolée, cette série tente d’imaginer un autre lien entre l’humanité et le monde où elle vit. Le « Glitch » est une utilisation des erreurs informatiques pour produire des images à l’esthétique marquée par la superposition des formes, les couleurs aberrantes et les pixels vagabonds. Similaire au collage en ce qu’il peut fusionner des images ensemble, c’est une façon de créer par l’erreur tout en révélant la machine derrière nos écrans.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
Les Gravats inertes, 2020 | Matériaux divers, 20 x 12,5 x 5 cm | Courtesy de l’artiste
Les Gravats inertes, 2020 | Matériaux divers, 20 x 12,5 x 5 cm | Courtesy de l’artiste
Les Gravats inertes, 2020 | Matériaux divers, 20 x 12,5 x 5 cm | Courtesy de l’artiste
Qu’est-ce qu’habiter ? Est-ce s’approprier un espace ? Y-a-t’il un laps de temps qui acterait que nous habitons quelque part ? Est-ce déposer des objets que l’on possède dans un espace qui le définit comme nôtre ? Où s’arrête mon espace, où commence celui des autres ? La forme de l’objet consiste en une multiplicité de fiches rigides rassemblées pour former un bloc. Elles constituent un espace mental. Les images en mouvement dans l’espace laissent apparaître des interstices, des vides créent de nouvelles relations à chaque modulation. Ces fiches peuvent être rassemblées, dispersées, ré-agencées.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP), option Art
L’abricotier du Japon, 2019-2020 | Série de dix dessins au stylo à bille sur papier, encadrement en bois, 56 x 76 cm chaque | Courtesy de l’artiste
L’abricotier du Japon (détail), 2019-2020 | Série de dix dessins au stylo à bille sur papier, encadrement en bois, 56 x 76 cm chaque | Courtesy de l’artiste
L’abricotier du Japon est une fleur qui évoque mes origines. Sa floraison odorante est très précoce dès le mois de janvier malgré sa fragilité dans le vent froid. Cette floraison, apparaissant sur bois nu, offre un effet spectaculaire. La vie accrocheuse de cette fleur m’a touché, donc je l’introduis comme une forme de régénérescence et comme un contraste de la beauté, de la souffrance. Ce contraste fait référence aux gens qui vivent dans la précarité dans une société difficile, et qui pourtant résistent.