Maxence Rifflet est né à Paris en 1978 où il vit. Depuis vingt ans, il mène des recherches avec les moyens de la photographie, de la vidéo et de l’écriture, abordant des situations et des questions variées avec une curiosité constante pour les manières d’habiter.
Il envisage la photographie autant comme un outil d’enregistrement et de description que comme une trace lumineuse, plastique et matérielle. Ainsi, son travail combine des enquêtes d’une grande précision documentaire et une pratique d’atelier expérimentale, du tirage à l’image-objet.
La photographie est chez lui un outil d’interaction. Attentif au regard de ceux qu’il rencontre sur le terrain, il associe souvent plusieurs points de vue sur une même réalité. Ce processus d’échange est la source de formes hétérogènes et d’informations inédites.
Son travail est régulièrement exposé et publié. Il réalise actuellement un cycle de quatre expositions à partir d’une recherche photographique dans plusieurs prisons de France. Les deux premiers chapitres ont été présentés au centre photographique de Rouen-Normandie puis au centre d’art Gwinzegal (Guingamp). Le Bleu du ciel à Lyon accueillera le troisième ; une exposition au Point du jour à l’automne 2021 coïncidera enfin avec la publication d’une monographie associant textes et images.
À l’occasion d’une commande publique du Cnap en 2019, il construit un portrait de ville à partir des déplacements d’employés de nettoyage à travers l’agglomération. En 2020-2021, il réalise par ailleurs un observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine en collaboration avec Claire Tenu.
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